[M-E 002] Volbeat > The strength, the sound, the songs
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VOLBEAT
“The Strenght, The Sound, The Songs”
Rebel Monster / Mascot 2002
style: soit-disant Elvis-Metal
Quelqu’un m’a affirmé que c’était un des meilleurs albums de 2005 et qu’il ne fallait surtout pas passer à côté (mais à côté de quoi ne suis-je pas déjà passé cette année ?) alors OK, allons-y pour Volbeat. Né des cendres de Dominus (à ne pas confondre avec Domine qui fait du true-metal et Dominion qui fait de l’électro-dark), ce jeune groupe danois a trouvé, par l’entreprise téméraire de son leader Michael Poulsen, une manière assez intéressante d’utiliser la machine à remonter le temps: au lieu de s’arrêter comme tout le monde à la station Maiden (ou Judas Priest ou Black Sabbath), il est resté dans le wagon jusqu’aux fifties, et s’est emparé d’un petit tas de mélodies d’époque, genre be-bop-a-lula, et les a ramenées au présent pour les jouer dans un style power-thrash estampillé Metallica. Le problème c’est qu’il a drôlement mal dosé le mélange, alors la plupart du temps on croit se trouver en présence d’un James Hetfield un peu bourré, appliqué à confectionner un Re-re-re-Load en jammant avec des membres de Danzig qui glandaient dans le coin. Bien que la voix de Poulsen ressemble plutôt à celle de Keith Caputo de Life Of Agony, elle sonne quand même très Metallicaïenne, d’autant plus que la musique qui l’entoure est à fond lestée par des références évidentes (“Something else or...” ça ne vous rappelle pas quelque chose ?), et la manière de scander le refrain ou de balancer les riffs est typiquement caractéristique des Four Horsemen. Même si certains morceaux sonnent grassement plus heavy-metal (“Firesong”, “Alienized”, “Rebel Monster”), ou tâcheronneusement stoner (“Always Wu”), l’ensemble ne paraît guère vouloir décoller de son moule à cake, et la quasi-absence de soli de gratte n’améliore en rien sa digestion. Quant à l’aspect “bon vieux temps du rock’n’roll”, il n’émerge de manière évidente que sur certains titres comme “Danny and Lucy”, “Caroline #1” (truffé de citations du King), ou la reprise “I Only Wanna Be With You” de Dusty Springfield (dont Samantha Fox a fait un tube disco, et Richard Anthony un slow pour bals populaires), et le moins qu’on puisse dire c’est que les flatulences de grosses guitares ne sont vraiment pas ce qu’il y a de plus grâcieux pour accompagnerr ces petites rengaines gominées. En tout cas, le ton rétro de la pochette et les textes signés Presley dans le livret ne suffisent pas à crédibiliser le concept, si c’en est bien un. Reste que la production est parfaite et que la puissance instrumentale a de quoi fissurer des patinoires de taille olympique, mais ça s’arrête là en ce qui concerne les aspects positifs de la chose. “The Strenght, The Sound, The Songs”, le titre finalement ne ment pas, car en effet il y a la force, le son, les chansons, et les virgules, mais il manque tout ce qui aurait pu faire de ces 3 mots bien autre chose qu’une simple énumération. L’album a quand même eu un certain succès auprès d’un large pubic métallophile (10/10 dans le Rock Hard allemand), mais quoi donc cela a-t-il d’étonnant, dites-moi ?
“The Strenght, The Sound, The Songs”
Rebel Monster / Mascot 2002
style: soit-disant Elvis-Metal
Quelqu’un m’a affirmé que c’était un des meilleurs albums de 2005 et qu’il ne fallait surtout pas passer à côté (mais à côté de quoi ne suis-je pas déjà passé cette année ?) alors OK, allons-y pour Volbeat. Né des cendres de Dominus (à ne pas confondre avec Domine qui fait du true-metal et Dominion qui fait de l’électro-dark), ce jeune groupe danois a trouvé, par l’entreprise téméraire de son leader Michael Poulsen, une manière assez intéressante d’utiliser la machine à remonter le temps: au lieu de s’arrêter comme tout le monde à la station Maiden (ou Judas Priest ou Black Sabbath), il est resté dans le wagon jusqu’aux fifties, et s’est emparé d’un petit tas de mélodies d’époque, genre be-bop-a-lula, et les a ramenées au présent pour les jouer dans un style power-thrash estampillé Metallica. Le problème c’est qu’il a drôlement mal dosé le mélange, alors la plupart du temps on croit se trouver en présence d’un James Hetfield un peu bourré, appliqué à confectionner un Re-re-re-Load en jammant avec des membres de Danzig qui glandaient dans le coin. Bien que la voix de Poulsen ressemble plutôt à celle de Keith Caputo de Life Of Agony, elle sonne quand même très Metallicaïenne, d’autant plus que la musique qui l’entoure est à fond lestée par des références évidentes (“Something else or...” ça ne vous rappelle pas quelque chose ?), et la manière de scander le refrain ou de balancer les riffs est typiquement caractéristique des Four Horsemen. Même si certains morceaux sonnent grassement plus heavy-metal (“Firesong”, “Alienized”, “Rebel Monster”), ou tâcheronneusement stoner (“Always Wu”), l’ensemble ne paraît guère vouloir décoller de son moule à cake, et la quasi-absence de soli de gratte n’améliore en rien sa digestion. Quant à l’aspect “bon vieux temps du rock’n’roll”, il n’émerge de manière évidente que sur certains titres comme “Danny and Lucy”, “Caroline #1” (truffé de citations du King), ou la reprise “I Only Wanna Be With You” de Dusty Springfield (dont Samantha Fox a fait un tube disco, et Richard Anthony un slow pour bals populaires), et le moins qu’on puisse dire c’est que les flatulences de grosses guitares ne sont vraiment pas ce qu’il y a de plus grâcieux pour accompagnerr ces petites rengaines gominées. En tout cas, le ton rétro de la pochette et les textes signés Presley dans le livret ne suffisent pas à crédibiliser le concept, si c’en est bien un. Reste que la production est parfaite et que la puissance instrumentale a de quoi fissurer des patinoires de taille olympique, mais ça s’arrête là en ce qui concerne les aspects positifs de la chose. “The Strenght, The Sound, The Songs”, le titre finalement ne ment pas, car en effet il y a la force, le son, les chansons, et les virgules, mais il manque tout ce qui aurait pu faire de ces 3 mots bien autre chose qu’une simple énumération. L’album a quand même eu un certain succès auprès d’un large pubic métallophile (10/10 dans le Rock Hard allemand), mais quoi donc cela a-t-il d’étonnant, dites-moi ?
Kaptendonc- Diplomé
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