[M-E 002] Lostprophets > Start something
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LOSTPROPHETS
“Start Something”
Visible Noise / Columbia 2004
Style: British New-Metal-Core
Avec un titre et une pochette qui auraient très bien pu servir à une campagne sarkozyste pour inciter les racailles à arrêter de cramer des bagnoles à longueur de nuits et à prendre leur avenir en main avec confiance et optimisme, cet album des LOSTPROPHETS mise à fond sur une démagogie légèrement roublarde, mais c’est vrai que, dans la vie, “COMMENCER QUELQUE CHOSE” c’est déjà quelque chose, c’est même mieux que rien. Par exemple, on pourrait commencer à écouter “Start Something”, et ensuite peut-être qu’on commencera à se demander si c’est bien. En fait ça doit sûrement être bien, étant donné qu’il y a collé dessus un joli sticker stipulant que c’est un album “100% Rock Sound (music & attitude)”, au moins on sait où on met les oreilles. L’album démarre avec un cri-cri-cri-tatapoum-Go! assez convainquant, et à partir de là, il ne reste plus qu’à sauter à pieds joints dans le pit. Je ne vais peut-être pas insister sur le fait qu’on a déjà entendu ça quelque part, mille fois au moins, et pas seulement dans le neo-metal US (en gros 2/3 de l’écurie Roadrunner et puis The Deftones), mais aussi dans une pop-rock anglaise passe-partout (mélangez Placebo, Muse et les Stereophonics) ou même dans un répertoire plus classique (le riff de “I don’t know” ressemble à quelques notes près à celui de “Message in a bottle” du groupe Police), alors oui, c’est plutôt difficile de se préoccuper de l’intégrité structurelle de chaque morceau pour chercher à y déceler éventuellement la présence de quelque chose de plus révolutionnaire que du lait de poule. Cela dit, tout le truc est globalement bien foutu, avec la traditionnelle alternance chant mou / chant énervé, des accords de gratte presque compétitifs et une basse qui plastronne. Il y a des refrains qui veulent dire ce qu’ils veulent dire (“Wake up, wake up, wake up, wake up, wake up...”) et d’autres un peu moins (“Burn burn! For you, for me, for us !”), mais on n’y trouve pas trop de haine sociale à grande envergure, juste de la très ordinaire turbulence d’adolescents tête-à-claques en bonne santé (“we are godzilla, you are japan”, uh uh !), et puis on a droit aussi à des gros moments fleur-bleue spécialement conçus pour emballer les meufs (“Last train home”, le top-tube de l’album), c’est Nickelback qui doit être très jaloux là. Le dernier morceau curieusement se détache du lot, c’est rien qu’une sorte de longue dérive semi-ambiante et bruitiste qui semble avoir été mise là juste pour le remplissage, mais s’ils avaient eu la géniale idée de brancher leurs instruments sur des amplis de la marque Sun O)))), peut-être bien que tout aurait été différent, et là au moins QUELQUE CHOSE aurait réellement pu COMMENCER pour eux. Malheureusement ils vont devoir continuer à boire du Coca et à jouer aux “prophètes paumés” avec leurs planches à roulettes sous le bras, leurs casquettes de travers et leurs mèches fastidieusement décolorées.
“Start Something”
Visible Noise / Columbia 2004
Style: British New-Metal-Core
Avec un titre et une pochette qui auraient très bien pu servir à une campagne sarkozyste pour inciter les racailles à arrêter de cramer des bagnoles à longueur de nuits et à prendre leur avenir en main avec confiance et optimisme, cet album des LOSTPROPHETS mise à fond sur une démagogie légèrement roublarde, mais c’est vrai que, dans la vie, “COMMENCER QUELQUE CHOSE” c’est déjà quelque chose, c’est même mieux que rien. Par exemple, on pourrait commencer à écouter “Start Something”, et ensuite peut-être qu’on commencera à se demander si c’est bien. En fait ça doit sûrement être bien, étant donné qu’il y a collé dessus un joli sticker stipulant que c’est un album “100% Rock Sound (music & attitude)”, au moins on sait où on met les oreilles. L’album démarre avec un cri-cri-cri-tatapoum-Go! assez convainquant, et à partir de là, il ne reste plus qu’à sauter à pieds joints dans le pit. Je ne vais peut-être pas insister sur le fait qu’on a déjà entendu ça quelque part, mille fois au moins, et pas seulement dans le neo-metal US (en gros 2/3 de l’écurie Roadrunner et puis The Deftones), mais aussi dans une pop-rock anglaise passe-partout (mélangez Placebo, Muse et les Stereophonics) ou même dans un répertoire plus classique (le riff de “I don’t know” ressemble à quelques notes près à celui de “Message in a bottle” du groupe Police), alors oui, c’est plutôt difficile de se préoccuper de l’intégrité structurelle de chaque morceau pour chercher à y déceler éventuellement la présence de quelque chose de plus révolutionnaire que du lait de poule. Cela dit, tout le truc est globalement bien foutu, avec la traditionnelle alternance chant mou / chant énervé, des accords de gratte presque compétitifs et une basse qui plastronne. Il y a des refrains qui veulent dire ce qu’ils veulent dire (“Wake up, wake up, wake up, wake up, wake up...”) et d’autres un peu moins (“Burn burn! For you, for me, for us !”), mais on n’y trouve pas trop de haine sociale à grande envergure, juste de la très ordinaire turbulence d’adolescents tête-à-claques en bonne santé (“we are godzilla, you are japan”, uh uh !), et puis on a droit aussi à des gros moments fleur-bleue spécialement conçus pour emballer les meufs (“Last train home”, le top-tube de l’album), c’est Nickelback qui doit être très jaloux là. Le dernier morceau curieusement se détache du lot, c’est rien qu’une sorte de longue dérive semi-ambiante et bruitiste qui semble avoir été mise là juste pour le remplissage, mais s’ils avaient eu la géniale idée de brancher leurs instruments sur des amplis de la marque Sun O)))), peut-être bien que tout aurait été différent, et là au moins QUELQUE CHOSE aurait réellement pu COMMENCER pour eux. Malheureusement ils vont devoir continuer à boire du Coca et à jouer aux “prophètes paumés” avec leurs planches à roulettes sous le bras, leurs casquettes de travers et leurs mèches fastidieusement décolorées.
Kaptendonc- Diplomé
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Localisation : partout
Date d'inscription : 17/09/2004
Re: [M-E 002] Lostprophets > Start something
Hum donc ce disque ce laisse écouter mais il chamboule pas quoi ! J'ai trop ton expression de "basse qui plastronne" ! ta été cherché ça ou ? Et tu entends quoi exactement par la ? Une grosse basse ronde ?
NyKraft- Elève
- Nombre de messages : 216
Localisation : Châteauroux
Date d'inscription : 25/01/2005
Re: [M-E 002] Lostprophets > Start something
mouais... rondouillarde.NyKraft a écrit:Et tu entends quoi exactement par la ? Une grosse basse ronde ?
Kaptendonc- Diplomé
- Nombre de messages : 541
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Date d'inscription : 17/09/2004
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