POLYURIC BRAINS (ex metal expert)
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
Le Deal du moment : -55%
Coffret d’outils – STANLEY – ...
Voir le deal
21.99 €

Camel > Camel

Aller en bas

Quelle note donnez-vous à cet album?

Camel > Camel Vote_lcap0%Camel > Camel Vote_rcap 0% 
[ 0 ]
Camel > Camel Vote_lcap100%Camel > Camel Vote_rcap 100% 
[ 1 ]
Camel > Camel Vote_lcap0%Camel > Camel Vote_rcap 0% 
[ 0 ]
Camel > Camel Vote_lcap0%Camel > Camel Vote_rcap 0% 
[ 0 ]
Camel > Camel Vote_lcap0%Camel > Camel Vote_rcap 0% 
[ 0 ]
Camel > Camel Vote_lcap0%Camel > Camel Vote_rcap 0% 
[ 0 ]
 
Total des votes : 1
 
 
Sondage clos

Camel > Camel Empty Camel > Camel

Message  jol Mer 2 Jan - 21:30

Camel > Camel (MCA records, 1973)

Voici le tout premier album, éponyme, de ce groupe qui a maintenant une carrière bien chargée et réputée inégale. Certains de ses albums sont hautement considérés par tous les docteur ès rock progressif de la terre, par exemple Mirage, Moonmadness, (music inspired by) The snow goose, ou encore Stationary traveller, déjà plus près de nous et plus sage dans la construction de ses titres. D'autres de leurs enregistrements seraient moins importants (c'est vraisemblable), moins inspirés (c'est discutable) et parfois carrément mauvais (voyons... pensons-nous sincèrement une telle horreur ?) Ainsi, The single factor est unanimement considéré comme une grosse daube (sauf par moi qui le trouve génial)

Vous êtes toujours là ? Ca vous intéresse Camel ? Oui ? Alors procurez-vous (légalement s'il vous plait) un de ses albums, par exemple Stationary traveller, et imprégnez-vous en. Vous allez voir, c'est très facile vu que c'est du bon et beau rock dans lequel tout coule de source. Ainsi vous saurez à quoi ressemble une oeuvre de Camel, et vous aurez donc l'air moins idiot(e) la prochaine fois que vous écrirez une chronique d'Opeth dans laquelle vous vous sentirez obligé(e) de citer Camel sans vraiment savoir pourquoi. Mais si vous n'avez pas peur du grand méchant prog (car même si c'est du prog sage, ça reste du prog), l'album "Camel" dont il est question ici est au moins aussi pertinent que Stationary traveller.

Dans "Camel", le public a pu pour la première fois goûter aux guitares hyper crémeuses de ce musicien remarquable qu'est Andrew Latimer. Personne d'autre à ma connaissance n'a réussi à tirer des sons aussi mignons d'une guitare électrique, c'est presque trop pour mon petit coeur parfois (cf. le miraculeux "End peace" qui termine "The single factor", vous savez, l'album de merde là, ou alors un moment de "Six Ate" sur l'album qui nous intéresse ici) Aussi mignons mais en même temps aussi sauvages, au sens où de temps à autre, au détour d'un délire instrumental, on a l'impression d'entendre la musique qu'un animal réputé pacifique, par exemple un cygne, pourrait avoir dans la tête au moment où il gambade avec insouciance dans la nature, bien loin des préoccupations et surtout des inquiétudes humaines. C'est d'ailleurs ce qui caractérise le mieux la musique de Camel, bien avant les guitares à la crème, et c'est flagrant dans les premiers albums : on a l'impression que le groupe compose dans son coin une musique totalement détachée du monde, dépourvue du moindre message ou de la moindre tentative de s'inscrire dans un mouvement (artistique ou autre), et dont le seul enjeu est de régaler le public, de lui montrer ce que des musiciens à l'aise avec leurs instruments et inspirés peuvent produire pour caresser ses oreilles dans le sens du poil.

"Camel" est en effet un album très "caresse dans le sens du poil". Les sept titres originaux ont des durées très raisonnables, le plus long durant moins de six minutes et demie. Il y a des couplets bien identifiés, parfois même des refrains (plutôt détendus pour des refrains), aucun son dérangeant et de longs passages instrumentaux passant comme de jolies cartes de voeux à la poste. Tous regorgent cependant de belles idées bien exécutées et fourmillent de détails qui font atteindre un stade supérieur de plaisir à nos oreilles. Il y a ainsi un instrument au son grave et soyeux dans "Six Ate", que je n'arrive pas à identifier (c'est peut-être tout simplement le mellotron ou le synthétiseur) et qui joue un gros truc de cygne qui me remet sur le cul à chaque fois, d'autant plus que je ne m'attends jamais à son arrivée (?) Camel est un très chouette album calme et mélodieux, qui ne se réveille vraiment que dans le "Arubaluba" final, et qui est tout simplement parfait pour accompagner musicalement un dimanche après-midi un peu comateux.
jol
jol
Yveul Miaou
Yveul Miaou

Nombre de messages : 976
Date d'inscription : 03/08/2004

http://www.fearlessundeadwebzine.com

Revenir en haut Aller en bas

Revenir en haut

- Sujets similaires

 
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Ne ratez plus aucun deal !
Abonnez-vous pour recevoir par notification une sélection des meilleurs deals chaque jour.
IgnorerAutoriser