le roi Albert
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le roi Albert
ALBERT KING
“Born Under a Bad Sign”
Stax 1967 / 2002
Style: same old...
Dans la série: vous reprendrez bien encore un peu de Blues les amis, voici aujourd’hui un album qui vaut son poids de boulons en acier bichromaté (rien que la pochette est un petit chef d’oeuvre de graphisme à l’américaine de la fin des sixties) qu plaira autant aux amateurs de guitare pointue que d’ambiances nocturnes particulièrement chaudes. Né sous un mauvais signe, Albert King ne l’était pas tellement finalement, puisqu’il finit sa carrière dans une atmosphère de vénération mondiale, même Stevie Ray Vaughan a fait des mains et des pieds pour finir par réussir à jouer avec lui lors d’un de ces concerts mémorables auquels on regrette de n’avoir même pas assisté. Je précise que l’homme jouait sur une Gibson Flying V, la même que Michael Schenker et pas mal d’idoles du Hard Rock, voire du Metal, et qu’en outre il était gaucher, mais comme il n’intervertissait pas la position des cordes, il devait faire des efforts démesurés avec les doigts pour jouer normalement. C’ést peut-être cela finalement qui a fait son talent, et on peut constater ici même son incroyable fluidité digitale chaque fois qu’un solo se pointe. Tous les morceaux de cet album sont des bombes, même si au départ, sortis en singles, ils n’avaient aucun succès. Ce n’est en fait que grâce à la signature d’un gros contrat chez Stax (énorme label de Soul music basé à Detroit) qu’Albert Collins a réussi à jouer ses morceaux en compagnie d’un orchestre digne de ce nom, en l’occurence Booker T. & the MG’s, avec notamment Isaac Hayes au piano, future pointure du Jazz si je ne m’abuse, et en ce qui concerne les cuivres rien moins que les Memphis Horns dont on est scotché par le souffle, quarante ans après. En effet, trompettes, trombonnes, saxophones et clarinettes viennent former une telle haie d’honneur à la guitare que c’en est une vraie bénédiction, ce qui n’empèche pas la plupart des riffs d’être devenus des exemples enseignés dans les écoles. Donc pas étonnant qu’Eric Clapton se soit attaqué à la reprise de “Born Under a Bad Sign” lorsqu’il faisait partie de Cream, sans trop en mentionner les sources. Blue Cheer en a fait autant avec “The Hunter”, et malgré tout la version originale n’est pas moins percutante. En fait aucun morceau de cet album ne peut avoir à rougir de ne pas être bon. On peut même tout écouter en boucle dans la voiture en allant au turbin tous les jours et même avoir la pêche requise pour les heures sup du samedi, avec un de ces levers de soleil magnifiques dans le rétroviseur, je ne vous dis que ça.
“Born Under a Bad Sign”
Stax 1967 / 2002
Style: same old...
Dans la série: vous reprendrez bien encore un peu de Blues les amis, voici aujourd’hui un album qui vaut son poids de boulons en acier bichromaté (rien que la pochette est un petit chef d’oeuvre de graphisme à l’américaine de la fin des sixties) qu plaira autant aux amateurs de guitare pointue que d’ambiances nocturnes particulièrement chaudes. Né sous un mauvais signe, Albert King ne l’était pas tellement finalement, puisqu’il finit sa carrière dans une atmosphère de vénération mondiale, même Stevie Ray Vaughan a fait des mains et des pieds pour finir par réussir à jouer avec lui lors d’un de ces concerts mémorables auquels on regrette de n’avoir même pas assisté. Je précise que l’homme jouait sur une Gibson Flying V, la même que Michael Schenker et pas mal d’idoles du Hard Rock, voire du Metal, et qu’en outre il était gaucher, mais comme il n’intervertissait pas la position des cordes, il devait faire des efforts démesurés avec les doigts pour jouer normalement. C’ést peut-être cela finalement qui a fait son talent, et on peut constater ici même son incroyable fluidité digitale chaque fois qu’un solo se pointe. Tous les morceaux de cet album sont des bombes, même si au départ, sortis en singles, ils n’avaient aucun succès. Ce n’est en fait que grâce à la signature d’un gros contrat chez Stax (énorme label de Soul music basé à Detroit) qu’Albert Collins a réussi à jouer ses morceaux en compagnie d’un orchestre digne de ce nom, en l’occurence Booker T. & the MG’s, avec notamment Isaac Hayes au piano, future pointure du Jazz si je ne m’abuse, et en ce qui concerne les cuivres rien moins que les Memphis Horns dont on est scotché par le souffle, quarante ans après. En effet, trompettes, trombonnes, saxophones et clarinettes viennent former une telle haie d’honneur à la guitare que c’en est une vraie bénédiction, ce qui n’empèche pas la plupart des riffs d’être devenus des exemples enseignés dans les écoles. Donc pas étonnant qu’Eric Clapton se soit attaqué à la reprise de “Born Under a Bad Sign” lorsqu’il faisait partie de Cream, sans trop en mentionner les sources. Blue Cheer en a fait autant avec “The Hunter”, et malgré tout la version originale n’est pas moins percutante. En fait aucun morceau de cet album ne peut avoir à rougir de ne pas être bon. On peut même tout écouter en boucle dans la voiture en allant au turbin tous les jours et même avoir la pêche requise pour les heures sup du samedi, avec un de ces levers de soleil magnifiques dans le rétroviseur, je ne vous dis que ça.
Kaptendonc- Diplomé
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