Dropkick Murphys
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Dropkick Murphys
DROPKICK MURPHYS
“Sing Loud, Sing Proud”
Hellcat Records 2000
Style: Hardcore Folk Punk
Si vous avez vu le film “Far and Away” de Ron Howard (“Horizons Lointains” en français), vous n’êtes pas sans savoir qu’à la fin du 19ème siècle, des irlandais par paquebots entiers ont émigré aux Etats Unis avec l’espoir d’y faire fortune. Si certains se sont lancés ardamment à la conquète de l’Ouest comme Joseph Donelly (c’est le personnage interprèté pat Tom Cruise dans le film cité plus haut), il en est d’autres qui ne sont jamais allés plus loin que la ville où ils ont débarqué, en l’occurence Boston. La capitale du Massachussetts possède à présent sans doute la plus grande communauté irlandaise de toute l’Amérique, aussi ne s’étonnera-t-on pas d’y trouver à tous les coins de rues des Pubs où la Guiness et la Killkenny coulent en choeur à la pompe, en dessous de drapeaux à l’effigie du trèfle à quatre feuilles. Le jour de la Saint Patrick, les trois quarts de la ville font la java, et ce ne sont pas que des orchestres folkloriques celtes qui se chargent de dégager des décibels, puisqu’il y fourmille de groupes Punk et Hardcoreux n’attendant qu’un tel prétexte pour entraîner leur public à se castagner à coups de tabourets de bar, les Dropkick Murphys font partie du lot à n’en pas douter.
Après avoir débuté sous forme de quatuor, enregistré une paire de disques produits par le leader de Rancid et un split album avec Discipline (dont il a déjà été question dans une de mes vieilles chroniques), ils ont monté la barre d’un cran et sont devenus ni plus ni moins qu’un septet, suite à l’enrôlement d’un accordéoniste, d’un mandoliniste et d’un joueur de cornemuse. “Sing Loud, Sing Proud” est le premier album sorti sous ce line-up et peut-être le meilleur à ce jour, et comme on pouvait le prévoir avec une telle infiltration d’instruments traditionnels, ça sent l’Irlande à plein nez, ou à pleines oreilles plutôt, il y a même Shane Mc Gowan, leader des Pogues, qui est venu pousser la chansonnette sur un morceau copieusement imprégné de houblon dublinois et de bonne ambiance brumeuse dignes de l’île natale de leurs ancêtres communs. Autre invité de marque à signaler: Colin Mc Faul, chanteur de Cock Sparrer, groupe punk totalement culte de la fin des seventies, en fait le premier groupe oï! de l’histoire. En résumé, il y a des morceaux plus grabuge et d’autres plus gradins de stade de foot, mais l’esprit hymnique règne, la plupart des refrains étant aussi massivement chorifiés que socialement engagés (“Wich Side Are You On ?”, “The Torch”, “The New American Way”, “For Boston”, “Heroes from Our Past”...), avec parfois des poussées nettement plus Rock’n’Roll (“The Gauntlet”, “Good Rats”, “The Wild Rover”, “Caps and Bottles”...), vous tenez donc entre vos mains l’album idéal pour animer un après-midi-pétanque organisé par le Comité d’Entreprise de la boîte où vous bossez. Même le pauvre vieux qui tire les bières n’y trouvera rien à redire: il constatera de visu que cette musique fait vider les chopes au moins trois fois plus vite que la double intégrale Dalida.
NB. Puisque j’ai commencé en parlant de cinéma, je conclus en ajoutant qu’on peut entendre les Dropkicks sur la B.O. du dernier film de Martin Scorcese: “Les Infiltrés” (en anglais The Departed avec Leonardo Di Caprio)
“Sing Loud, Sing Proud”
Hellcat Records 2000
Style: Hardcore Folk Punk
Si vous avez vu le film “Far and Away” de Ron Howard (“Horizons Lointains” en français), vous n’êtes pas sans savoir qu’à la fin du 19ème siècle, des irlandais par paquebots entiers ont émigré aux Etats Unis avec l’espoir d’y faire fortune. Si certains se sont lancés ardamment à la conquète de l’Ouest comme Joseph Donelly (c’est le personnage interprèté pat Tom Cruise dans le film cité plus haut), il en est d’autres qui ne sont jamais allés plus loin que la ville où ils ont débarqué, en l’occurence Boston. La capitale du Massachussetts possède à présent sans doute la plus grande communauté irlandaise de toute l’Amérique, aussi ne s’étonnera-t-on pas d’y trouver à tous les coins de rues des Pubs où la Guiness et la Killkenny coulent en choeur à la pompe, en dessous de drapeaux à l’effigie du trèfle à quatre feuilles. Le jour de la Saint Patrick, les trois quarts de la ville font la java, et ce ne sont pas que des orchestres folkloriques celtes qui se chargent de dégager des décibels, puisqu’il y fourmille de groupes Punk et Hardcoreux n’attendant qu’un tel prétexte pour entraîner leur public à se castagner à coups de tabourets de bar, les Dropkick Murphys font partie du lot à n’en pas douter.
Après avoir débuté sous forme de quatuor, enregistré une paire de disques produits par le leader de Rancid et un split album avec Discipline (dont il a déjà été question dans une de mes vieilles chroniques), ils ont monté la barre d’un cran et sont devenus ni plus ni moins qu’un septet, suite à l’enrôlement d’un accordéoniste, d’un mandoliniste et d’un joueur de cornemuse. “Sing Loud, Sing Proud” est le premier album sorti sous ce line-up et peut-être le meilleur à ce jour, et comme on pouvait le prévoir avec une telle infiltration d’instruments traditionnels, ça sent l’Irlande à plein nez, ou à pleines oreilles plutôt, il y a même Shane Mc Gowan, leader des Pogues, qui est venu pousser la chansonnette sur un morceau copieusement imprégné de houblon dublinois et de bonne ambiance brumeuse dignes de l’île natale de leurs ancêtres communs. Autre invité de marque à signaler: Colin Mc Faul, chanteur de Cock Sparrer, groupe punk totalement culte de la fin des seventies, en fait le premier groupe oï! de l’histoire. En résumé, il y a des morceaux plus grabuge et d’autres plus gradins de stade de foot, mais l’esprit hymnique règne, la plupart des refrains étant aussi massivement chorifiés que socialement engagés (“Wich Side Are You On ?”, “The Torch”, “The New American Way”, “For Boston”, “Heroes from Our Past”...), avec parfois des poussées nettement plus Rock’n’Roll (“The Gauntlet”, “Good Rats”, “The Wild Rover”, “Caps and Bottles”...), vous tenez donc entre vos mains l’album idéal pour animer un après-midi-pétanque organisé par le Comité d’Entreprise de la boîte où vous bossez. Même le pauvre vieux qui tire les bières n’y trouvera rien à redire: il constatera de visu que cette musique fait vider les chopes au moins trois fois plus vite que la double intégrale Dalida.
NB. Puisque j’ai commencé en parlant de cinéma, je conclus en ajoutant qu’on peut entendre les Dropkicks sur la B.O. du dernier film de Martin Scorcese: “Les Infiltrés” (en anglais The Departed avec Leonardo Di Caprio)
Kaptendonc- Diplomé
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