virgin black
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virgin black
VIRGIN BLACK
“Sombre Romantic”
Massacre Records 2001
Style: Dark Gothic Metal
Chants grégoriens et guitares électriques font-ils bon ménage ? Les australiens de Virgin Black ont très franchement répondu Oui à la question et n’ont pas longtemps hésité à expérimenter par eux-même cette fusion hors du commun, en y ajoutant de bons vieux plans pompés à Therion, Lacrimosa ou Empyrium, ainsi que quelques ingrédients de leur cru, violoncelle frileux, synthétiseur opaque, batterie étouffée... pour obtenir au final un résultat, il faut le dire, assez disharmonieux et parfois lourdement roboratif, car même si chacun des “mouvements” a en soi quelque chose d’intéressant, leur juxtaposition est abrupte, leur succession mal agencée, leur progression boiteuse, et à bien des moments on voit clairement le labeur du dispositif et le surlignage de tel ou tel effet, au point qu’on a souvent l’impression de savoir déjà trois jour à l’avance exactement ce qui va survenir la minute d’après, d’ailleurs ça saute aux orteilles dès le début, le chant a-capella très religieux apparaît comme une accroche intéressante, mais s’interrompt pour laisser place à un petit moment de silence très bien calculé où on se dit qu’il va forcément tomber là un gros riff de gratte, et c’est exactement ce qui arrive, et ensuite on devine l’arrivée de la batterie à contretemps, et la voilà exactement comme on se l’imaginait, puis le chant bien gothique entamme sa mélopée sortie tout droit du fond du frigo de Fields Of The Nefhilim dont on a ouvert la porte déjà quinze-mille fois, tandis que se profilent au loin des coups d’archets latents et annoncés par des affiches 4 par 3 encore dégoulinantes de colle, et ainsi de suite... il n’y ici a pas plus d’effet de surprise que de réel sens de la composition propre aux symphonies dignes de ce nom, ce serait plutôt une sorte de Gothic-Metal en kit, genre pas cher et à monter vous même, lisez bien le mode d’emploi et c’est facile, un enfant de dix ans peut y arriver, alors les australiens de Virgin Black ont cru bien faire en montant leur kit avec zèle, tube de colle dans une main, pince à épiler dans l’autre, la langue entre les dents et et une lampe de cent watts au-dessus du marasme, y ajoutant obstinément deux couches de vernis mat et un polissage au papier de verre mouillé grain triple zéro, et peut-être bien qu’au bout du compte ils en étaient fiers de leur machin-truc gothique, même qu’ils ont cru intelligent de l’appeler “Sombre Romantic”, pour ceux qui n’auraient pas compris à quoi il fallait s’attendre au sujet de l’atmoshère qu’ils comptaient véhiculer à travers leur jouet, hélas il eût suffit d’y approcher la flamme d’un briquet d’un peu trop près pour voir tout le polystyrène peint en noir s’enflammer d’un seul coup et révéler un squelette de fil de fer pas très beau et se glutinisant de méchantes dégoulinures noirâtres qui n’ont certes rien de romantique mais qui s’inscrivent dans un mouvement sombre dont on ne sait encore pas grand chose au pays des kangourous, mais qu’AC/DC résumait ainsi: Back in Black!!! bref, pas de quoi faire venir des chorales de moines chez les aborigènes, et encore moins prendre des airs de martyrs en se plaignant qu’il faut changer les néons.
“Sombre Romantic”
Massacre Records 2001
Style: Dark Gothic Metal
Chants grégoriens et guitares électriques font-ils bon ménage ? Les australiens de Virgin Black ont très franchement répondu Oui à la question et n’ont pas longtemps hésité à expérimenter par eux-même cette fusion hors du commun, en y ajoutant de bons vieux plans pompés à Therion, Lacrimosa ou Empyrium, ainsi que quelques ingrédients de leur cru, violoncelle frileux, synthétiseur opaque, batterie étouffée... pour obtenir au final un résultat, il faut le dire, assez disharmonieux et parfois lourdement roboratif, car même si chacun des “mouvements” a en soi quelque chose d’intéressant, leur juxtaposition est abrupte, leur succession mal agencée, leur progression boiteuse, et à bien des moments on voit clairement le labeur du dispositif et le surlignage de tel ou tel effet, au point qu’on a souvent l’impression de savoir déjà trois jour à l’avance exactement ce qui va survenir la minute d’après, d’ailleurs ça saute aux orteilles dès le début, le chant a-capella très religieux apparaît comme une accroche intéressante, mais s’interrompt pour laisser place à un petit moment de silence très bien calculé où on se dit qu’il va forcément tomber là un gros riff de gratte, et c’est exactement ce qui arrive, et ensuite on devine l’arrivée de la batterie à contretemps, et la voilà exactement comme on se l’imaginait, puis le chant bien gothique entamme sa mélopée sortie tout droit du fond du frigo de Fields Of The Nefhilim dont on a ouvert la porte déjà quinze-mille fois, tandis que se profilent au loin des coups d’archets latents et annoncés par des affiches 4 par 3 encore dégoulinantes de colle, et ainsi de suite... il n’y ici a pas plus d’effet de surprise que de réel sens de la composition propre aux symphonies dignes de ce nom, ce serait plutôt une sorte de Gothic-Metal en kit, genre pas cher et à monter vous même, lisez bien le mode d’emploi et c’est facile, un enfant de dix ans peut y arriver, alors les australiens de Virgin Black ont cru bien faire en montant leur kit avec zèle, tube de colle dans une main, pince à épiler dans l’autre, la langue entre les dents et et une lampe de cent watts au-dessus du marasme, y ajoutant obstinément deux couches de vernis mat et un polissage au papier de verre mouillé grain triple zéro, et peut-être bien qu’au bout du compte ils en étaient fiers de leur machin-truc gothique, même qu’ils ont cru intelligent de l’appeler “Sombre Romantic”, pour ceux qui n’auraient pas compris à quoi il fallait s’attendre au sujet de l’atmoshère qu’ils comptaient véhiculer à travers leur jouet, hélas il eût suffit d’y approcher la flamme d’un briquet d’un peu trop près pour voir tout le polystyrène peint en noir s’enflammer d’un seul coup et révéler un squelette de fil de fer pas très beau et se glutinisant de méchantes dégoulinures noirâtres qui n’ont certes rien de romantique mais qui s’inscrivent dans un mouvement sombre dont on ne sait encore pas grand chose au pays des kangourous, mais qu’AC/DC résumait ainsi: Back in Black!!! bref, pas de quoi faire venir des chorales de moines chez les aborigènes, et encore moins prendre des airs de martyrs en se plaignant qu’il faut changer les néons.
Kaptendonc- Diplomé
- Nombre de messages : 541
Localisation : partout
Date d'inscription : 17/09/2004
Re: virgin black
Kaptendong a écrit:
il n’y ici a pas plus d’effet de surprise que de réel sens de la composition propre aux symphonies dignes de ce nom, ce serait plutôt une sorte de Gothic-Metal en kit, genre pas cher et à monter vous même, lisez bien le mode d’emploi et c’est facile, un enfant de dix ans peut y arriver, alors les australiens de Virgin Black ont cru bien faire en montant leur kit avec zèle, tube de colle dans une main, pince à épiler dans l’autre, la langue entre les dents et et une lampe de cent watts au-dessus du marasme, y ajoutant obstinément deux couches de vernis mat et un polissage au papier de verre mouillé grain triple zéro, et peut-être bien qu’au bout du compte ils en étaient fiers de leur machin-truc gothique, même qu’ils ont cru intelligent de l’appeler “Sombre Romantic”, pour ceux qui n’auraient pas compris à quoi il fallait s’attendre au sujet de l’atmoshère qu’ils comptaient véhiculer à travers leur jouet, hélas il eût suffit d’y approcher la flamme d’un briquet d’un peu trop près pour voir tout le polystyrène peint en noir s’enflammer d’un seul coup et révéler un squelette de fil de fer pas très beau et se glutinisant de méchantes dégoulinures noirâtres qui n’ont certes rien de romantique mais qui s’inscrivent dans un mouvement sombre dont on ne sait encore pas grand chose au pays des kangourous, mais qu’AC/DC résumait ainsi: Back in Black!!!
Ca c'est ce qu'on appelle une phrase!
Re: virgin black
héhé, le genre de phrase style "arrêt de la cour de cassation": une phrase de 50 lignes, sans le moindre point...
sinon, sur le disque; je l'avais acheté à l'époque, écouté quelques fois, non sans plaisir, mais sans souvenir aucun non plus... d'ailleurs, c'est bien simple, il prend la poussière depuis des années...
sinon, sur le disque; je l'avais acheté à l'époque, écouté quelques fois, non sans plaisir, mais sans souvenir aucun non plus... d'ailleurs, c'est bien simple, il prend la poussière depuis des années...
maarnaden- Elève
- Nombre de messages : 393
Localisation : Strasbourg
Date d'inscription : 04/08/2004
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