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Artiste : Fleshcrawl
Album : Made of Flesh
Année : 2004
Genre : death metal
Le premier morceau, "Beneath a dying sun", est dans la droite lignée du Versus the World d'Amon Amarth (death lourd et épique, mid tempo, à riffs heavy et à l'accroche immédiate). Ces vétérans allemands en ont-ils eu marre de végéter dans la deuxième division du death ? On peut se poser la question sachant que c'est précisément ce titre qu'on retrouve sur les samplers.
Passé ce premier morceau, on rentre de plein pied dans ce qui constituera le reste du disque : un death plus rentre-dedans, blast beats à l'appui, avec de longues respirations mid-tempo bien plus convaincantes que les parties rapides. Elles ne sont malheureusement qu'épisodiques. Les riffs restent épais et coulants. Le chant est gras mais avec une apreté qui ferait de Sven Gross un redoutable concurrent au concours annuel organisé par la fédération mondiale de cri porcin. Le groupe reste enraciné dans un death suédois old-school très sage et maitrisé.
La cover nous promet l'enfer (prudent, j'avais enfilé ma combinaison ignifugée) et quel spectacle !
Après avoir franchi une porte sur laquelle on pouvait deviner inscrit sur l'écriteau craquelé le mot "ENFER"; on pénètre dans une petite pièce. La température y est étonnament supportable.
La terre est couverte de poussière et jonchée de quelques débris calcinés. On distingue quelques cratères ici et là. Les murs sont lézardés de profondes fissures. Le plafond est couvert de tâches noirâtres, séquelles des flammes gigantesques qui autrefois jaillirent des ces volcans désormais éteints. Le maître des lieux est assis sur un tas de gravas. Ce vieillard pathétique s'appuie sur sa fourche dont une dent a été brisée.
Il emet de temps à autre des râles à l'attention de ses sbires qui torturent sans conviction à l'aide de piques rouillés. Ils sont penchés au-dessus d'un chaudron écaillé empli d'une eau tout juste tiède, où les damnés feignent de souffrir afin de ne pas les vexer.
Les autres diablotins, dépités, n'ont plus la force de jouer aux osselets...
Autant dire que le groupe manque de conviction. Sans être une grosse merde, ce disque ne fait pas du tout avancer le schmilblick, sur le fond comme sur la forme.
Un coup dans l'eau.
Album : Made of Flesh
Année : 2004
Genre : death metal
Le premier morceau, "Beneath a dying sun", est dans la droite lignée du Versus the World d'Amon Amarth (death lourd et épique, mid tempo, à riffs heavy et à l'accroche immédiate). Ces vétérans allemands en ont-ils eu marre de végéter dans la deuxième division du death ? On peut se poser la question sachant que c'est précisément ce titre qu'on retrouve sur les samplers.
Passé ce premier morceau, on rentre de plein pied dans ce qui constituera le reste du disque : un death plus rentre-dedans, blast beats à l'appui, avec de longues respirations mid-tempo bien plus convaincantes que les parties rapides. Elles ne sont malheureusement qu'épisodiques. Les riffs restent épais et coulants. Le chant est gras mais avec une apreté qui ferait de Sven Gross un redoutable concurrent au concours annuel organisé par la fédération mondiale de cri porcin. Le groupe reste enraciné dans un death suédois old-school très sage et maitrisé.
La cover nous promet l'enfer (prudent, j'avais enfilé ma combinaison ignifugée) et quel spectacle !
Après avoir franchi une porte sur laquelle on pouvait deviner inscrit sur l'écriteau craquelé le mot "ENFER"; on pénètre dans une petite pièce. La température y est étonnament supportable.
La terre est couverte de poussière et jonchée de quelques débris calcinés. On distingue quelques cratères ici et là. Les murs sont lézardés de profondes fissures. Le plafond est couvert de tâches noirâtres, séquelles des flammes gigantesques qui autrefois jaillirent des ces volcans désormais éteints. Le maître des lieux est assis sur un tas de gravas. Ce vieillard pathétique s'appuie sur sa fourche dont une dent a été brisée.
Il emet de temps à autre des râles à l'attention de ses sbires qui torturent sans conviction à l'aide de piques rouillés. Ils sont penchés au-dessus d'un chaudron écaillé empli d'une eau tout juste tiède, où les damnés feignent de souffrir afin de ne pas les vexer.
Les autres diablotins, dépités, n'ont plus la force de jouer aux osselets...
Autant dire que le groupe manque de conviction. Sans être une grosse merde, ce disque ne fait pas du tout avancer le schmilblick, sur le fond comme sur la forme.
Un coup dans l'eau.
Philistins- Elève
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Localisation : Paris
Date d'inscription : 27/12/2004
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