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METAL MOVIES

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Message  Kaptendonc Mar 7 Déc - 21:25

Voilà déjà un sacré bout de temps que me trotte dans la tête l'idée de faire un topic sur le cinéma. Pas tellement pour parler des sorties en salles, mais plutôt de certains films cultes qui ont, de près ou de loin, un rapport avec notre musique de prédilection (et qu'on peut facilement se procurer en DVD, souvent à prix réduits, genre 9,99 € dans les grandes surfaces.)

METAL MOVIES J5nmadmax2

Je commence donc la série par cet incontournable classique: "MAD MAX 2 The Roadwarrior" de George Miller, avec Mel Gibson dans le rôle principal. (les autres acteurs ne sont pas connus, alors je vous épargne le générique complet). La bande sonore est signée Bryan May (Queen), mais on la remarque à peine, tant l'impact visuel est primordial, au point d'avoir pu généreusement influencer au moins deux décénies de Heavy Metal (et ce n'est pas près d'être fini). En effet, le film est sorti en 1981, c'est à dire bien avant que n'existent Manowar, Running Wild, Celtic Frost, Slayer, Slipknot, Metallium, Immortal, Primal Fear, Kovenant, Feinstein, Mob Rules, Die Apocalyptische Reiter, Halford, Lordi, Atrocity, Mudwayne... et pas mal d'autres groupes dont les costumes et l'attitude scénique semblent directement inspirés par cette oeuvre visionnaire. L'histoire se passe en l'an 4000 (excusez du peu !), et là où on s'attendrait à découvrir un décor futuriste hyper-sophistiqué plein de gadgets électroniques et de vaisseaux spatiaux à la Star Wars, on ne voit qu'une terre désolée, poussiéreuse et cramée par un soleil aveuglant. De même, là où devraient logiquement apparaître des robots, des savants, des spationautes, des hommes du futur au sourire synthétique et à l'allure rayonnante, il n'y a que des barbares immondes, des motards graisseux et des mercenaires de la pire espèce. Leurs armes ne sont ni des lazers ni des désintégrateurs, mais des vieilles arbalètes au maniement difficile et des gros fusils à canon scié dont les munitions sont aussi précieuses que de l'or. Leurs vêtements ne ressemblent pas aux aérodynamiques et confortables combinaisons que portent généralement les héros de science-fiction, mais davantage à la panoplie complète qu'arborent actuellement certains musiciens de Metal (et plus vraissemblablement certains de leurs fans). Et là, il s'agirait peut-être de féliciter Roger Monk le chef-costumier qui a réellement façonné les canons du genre, car à l'époque du tournage il ne devait sûrement y avoir que Judas Priest et Motörhead qui commançaient à bricoler avec des clous et du cuir noir pour se donner une dégaine guerrière (et eux même s'étaient inspirés des Hells Angels, ces fameux gangs de bikers qui sillonnent les routes des USA en terrorisant les honnètes citoyens). Mais si l'on observe bien les personnages du film (et les figurants), on ne peut que constater que tous les accessoires sont bel et bien présents: chaînes, harnais, gants, ceintures et protège-bras cloutés sur toute leur surface, blousons pleins de fermetures-éclair et aux épaules renforcées, énormes bottes à semelles surélevées, pantalons de cuir à fermoirs bouclés tout le long de la jambe, lunettes et casques (d'aviateurs, de soldats, de motocyclistes), masques de joueurs de base-ball ou du style Hannibal Lecter dans le "silence des agneaux", pièces de tissus d'aspect médiéval lacées de cuir, morceaux de fourrure et plumes qui pendouillent, parties de chair dénudées et bodybuildées, coiffures variant entre la crête teinte en rouge et la crinière décolorée, petites barbiches et peintures de guerre... (ne manquent que les tatouages, les piercings et les dreadlocks pour faire vraiment contemporain). Sur certaines bagnoles sont peintes des croix celtiques, des têtes de morts ailées, et autres symboles tribaux, mais ce qui frappe surtout, c'est l'absence de couleurs vives, d'ordre et de propreté, le mélange de rouille et de crasse, les carrosseries brûlées et défoncées, l'assemblage de tôles, de tuyaux, de tubulures et de soudures, la cohabitation permanente du feu et de l'acier... autant de caractéristiques qui rejoignent directement l'univers du Metal, mais il y a bien d'autres parallèles à faire: par exemple la vitesse, un élément vital pour ces pirates de la route qui boostent leurs moteurs jusqu'à s'exploser à tort et à travers dans des collisions fulgurantes. Le coup de génie du scénario, c'était bien sûr de partir de l'idée que la chose la plus rare dans le monde du futur ce sera l'essence ! Et ainsi de pouvoir imaginer autant de poursuites infernales que de batailles sanglantes pour se procurer quelques litres de carburant. Je ne raconterai pas le film (d'ailleurs il me semble que presque tout le monde le connaît par coeur), mais il est évident qu'on ne s'y ennuie pas une seconde tellement ça fonce et ça se bastonne de tous les côtés, sans parler de l'ambiance générale, où presque tous les personnages nous paraîssent étonamment sympathiques, aussi bien Gyro, Wez, Toadie, Papagallo,et Curnudgeon, que le gros méchant Humungus et son "chien de guerre" Mohawk. Quant au vrai héros, le Roadwarrior, il entretient à lui tout seul le mythe du guerrier solitaire au coeur dur, dont pas mal de chansons Metal portent la trace fumante, aussi bien du côté d'Iron Maiden que du Viking-Metal, en passant par Hammerfall et Gamma Ray. Et puis cette éventualité d'un avenir où il n'y aura plus une société structurée et politisée mais rien que des tribus, des gangs et des hordes, c'est déjà un concept bien installé dans l'esprit de pas mal de gens qui fréquentent le milieu du Metal. Cela provoque même parfois quelques guèguères entre True et Néo, Brutal et Melodic, Indus et Dark, ou que sais-je encore comme sous-divisions de fractions belliqueuses... Mais là je dévie un peu de ma route...Ah oui, on parlait de cinéma ?

METAL MOVIES T5imadmax1

Note: La liste de groupes que je cite au début est basée sur les observations que j'ai pu faire d'après des photos de magazines où j'avais repéré plusieurs éléments très "Mad Max", vous pouvez bien sûr ajouter d'autres noms, et aussi mettre vos commentaires, impressions et annecdotes personnelles au sujet de ce film (en attendant de passer au suivant, d'un genre un peu plus...gothique). Mais si vous avez des suggestions de films dont on pourrait parler ici, elles sont les bienvenues.
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Message  jol Mar 7 Déc - 22:04

Putain t'es vraiment un contributeur en or pour le site (prochain compliment dans six mois).

Je croyais que le Brian May qui avait signé la BO n'était pas celui de Queen, et que celui de Queen en avait marre qu'on les confonde (enfin ça l'amuse plus qu'autre chose mais bon).


Hier soir, j'ai découvert "Massacre à la tronçonneuse 3" (qui est un remake regardable mais anecdotique du 1er), et, surprise, la musique du générique de fin est un thrash stéréotypé (c'est à dire sans atmosphère autre que "putain ça doit être trop puissant et headbanguant en live")... j'ai cru voir, dans le même générique, défiler les noms de Death Angel et de Wrath (c'est un groupe de metal ça?) et un autre nom que j'ai oublié. Je ne sais pas lequel de ces artistes est l'auteur de la chanson.
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Message  Kaptendonc Mar 7 Déc - 22:27

Brian May = un autre "Bryan May" ??? hum... bon je vais me renseigner...

WRATH oui, c'est un super groupe de thrash passsé un peu inaperçu mais qui cartonnait fort avec un album dont je ne me souviens plus du nom exact ("Sick Society" me semble-t'il) avec une pochette assez glauque où l'on voyait une tête de poupée bleue écrasée dans un désert rouge (?) Musicalement ça resemble plutôt à TESTAMENT et bon c'est pas étonnant qu'ils l'ont mis dans le même panier que Death Angel pour faire une B.O. de film violent...
D'ailleurs regarde celle de "Resident Evil 2", tous les groupes "actuels" y sont joliment casés (même Nightwish) et franchement on se demande si c'est pas fait exprès pour vendre la BOF en CD autant que le DVD lui-même... (Si on faisait un remake du Mad Max dont je parle, il y aurait sûrement tous les groupes "tendance" du moment, Slipknot et Nickelback en tête...)
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Message  jol Mar 7 Déc - 22:57

Ah ben ça doit bien être Wrath alors, parce que quand le morceau a commencé je me suis dit "tiens? On dirait du Testament!"
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Message  Kaptendonc Sam 12 Fév - 20:23

****

THE CROW

Production: Edward R. Pressman et Jeff Most
Avec Brandon Lee, Ernie Hudson, Michael Wincott
Décors d'Alex Mc Dowell, filmé par Dariusz Wolski
d'après une BD de james O'Barr

METAL MOVIES Cro0jp.th

Je remonte ce topic pour vous parler aujourd’hui d’un film qui a sérieusement marqué les années 90, et installé de nouveaux poncifs dans la mode gothique et dark. La bande sonore constitue à elle seule une parfaite introduction au monde des ténèbres agitées, puisqu’on y retrouve The Cure, Medicine, Jesus & Mary Chain, Love Not Lisa, Stone Temple Pilots, Violent Femmes, Machines Of Loving Grace, My Life With The Thrill Kill Kult, Rollins Band, Helmet, Rage against The Machine, Pantera, et Nine Inch Nails qui reprend du Joy Division, ce qui nous donne finalement un assez bel aperçu de ce qui cartonnait à l’époque (1993-1994) et la plupart des morceaux, une douzaine d'années plus tard, n’ont même pas trop vieilli. (d’ailleurs Helmet, en ce moment je redécouvre !)

Mais outre la musique, ce film possède de nombreux aspects qui nous ramènent à l’univers du Metal tel qu’on le conçoit aujourd’hui, aussi bien au niveau vestimentaire, esthétique, architectural, que social et comportemental. On verra tous ces points en détail plus loin, mais d’abord il faut que je vous parle de James O’Barr. Ce quadragénaire massif qui a une tête à jouer dans Cannibal Corpse est l’auteur de la BD “The Crow”, sans laquelle ce film n’existerait même pas. Si vous possédez la version DVD avec en bonus une interview de ce Monsieur, je vous conseille d’y jeter un coup d’oeil, car c’est très instructif, et en même temps assez bouleversant. James O’Barr raconte sa vie d’une voix étranglée, sans un sourire. Il ignore où et quand il est né, car son père était trop saoul pour avoir noté l’événement avec précision: quelque part dans une caravane, entre Noël et Nouvel an, c’est tout ce dont il se souvient. Voilà une vie qui commence bien. Son enfance dans la banlieue de Detroit (capitale de la construction automobile, du chômage et d’un certain Rock’n’Roll particulièrement violent) n’a rien de bien joyeux, on s’en doute, et bien avant de comprendre que le dessin est son seul salut, il doit affronter la vie de la rue et si possible éviter les chemins qui mènent à la délinquance dure. Heureusement il a trouvé le grand amour, et sa copine est tout pour lui, jusqu’à ce qu’elle se fasse écraser par un chauffard ivre. A partir de cet instant, la vie de James’O Barr va changer: dépression, drogue, alcoolisme, autodestruction totale et long broyage d’idées noires à l’écoute des musiques les plus desespérées qu’il trouve, autant dire qu’il est à deux doigts d’aller rejoindre sa petite amie dans l’au-delà. Sauf qu’une sorte de volonté de survie lui fait comprendre qu’il y a mieux à faire et, comme il griffonnait déjà dans des carnets depuis plusieurs années, il va utiliser son talent de dessinateur pour exorciser les pénibles souvenirs qui le hantent. C’est ainsi qu’il crée les personnages de “The Crow”: Eric Draven et Shelly Webster, deux amoureux que la mort va injustement priver du bonheur qu’ils méritaient, et dont la vengeance outre-tombe est indispensable à la paix d’un repos éternel. Voici donc un zombie très en colère qui sort de son cercueil pour aller rendre la justice dans le monde des vivants. Accompagné d’un corbeau et grimé comme un clown qui fait peur, il écume les bas-quartiers à la recherche des assassins qui ont brisé sa vie. Imperméable aux balles, et doté d’une force prodigieuse, il va pouvoir assumer sa vengeance avec succès, malgré toutes les difficultés que lui poseront la confrontation avec la pègre locale, et aussi quelques mésaventures avec la police. Ce genre de scénario mi fantastique mi socio-surréaliste s’inscrit parfaitement dans une tradition de BD américaine (Spiderman, Batman, et tous les heros de Marvel Comics) en y ajoutant évidemment un côté trash assez marqué, ainsi qu’une ambiance sombre véhiculée surtout par l’utilisation unique du noir et Blanc. Publiée au départ en petits recueils imprimés artisanalement, et condamnée à une diffusion très underground, la série The Crow connaît peu à peu un succès croissant, jusqu’à ce qu’elle tombe entre les mains d’un réalisateur de Hollywood, et voilà, on connaît la suite.

James O’Barr a eu sa récompense, tant mieux pour lui, surtout que le film est une adaptation plutôt réussie de l’oeuvre originale. Les décors sont absolument somptueux, et Alex Mc Dowell a réussi à créer un univers bien particulier qui forme une sorte de microcosme futuriste où l’on retrouve justement des aspects très “Metal”: sous nos yeux s’étale un désastre urbain tout en ferraille rouillées, tôles froissées et poubelles qui roulent, mélange de ruines et de flammes, de boutiques obscures et d’impasses sordides, avec des murs taggés à l’extrème, des tripots aux néons cassés, une espèce de rivière aux berges brumeuses et de grandes avenues vides propices aux poursuites en bagnoles les plus déjantées. Au milieu de cette jungle d’acier s’élève une cathédrale gothique avec des gargouilles et des anges de pierre, on se demande un peu ce qu’elle vient faire là, mais en même temps non, on s’en fout, la scène finale justifie à elle-seule sa présence. La multiplicité des angles de vue est assez intéressante, avec notamment de fréquents plans en contreplongée ou qui semblent vus par les yeux du corbeau. De même, un grand soin a été apporté aux explosions et autres effets pyrotechniques de grande envergure. Au niveau des personnages, on retrouve toute une faune assez caricaturale, avec des méchants qui ont l’air vraiment méchants, c’est à dire sales, chevelus et patibulaires, vêtus de cuir et amateurs de boissons fortes, et évidemment toujours en possession d’une artillerie assez impressionnante. Le grand patron de tous ces malfrats et un type plutôt zen, qui sait manier le sabre et dont la compagne est une sorte de sorcière chinoise arracheuse d’yeux. Ajoutez au tableau un flic à la Eddie Murphy qui n’y pige pas grand chose à ces histoires de revenants, et une gamine à skate-board dont la mère est une parfaite junkie, ça c’est pour le côté Emile Zola de l’histoire, et un bon nombre de figurants grimés genre Halloween qui envahissent les rues et dont la présence inquiétante donne une touche médiévale à l’ensemble: on se croirait revenu au temps de la peste et des bûchers. Par moments on peut penser aussi à “Blade Runner” de Ridley Scott, ou à “Los Angeles 2013” de John Carpenter, disons surtout au niveau de l’atmosphère d’anarchie urbaine qui s'en dégage.

Le personnage d’Eric Draven a aussi ce côté “justicier masqué" qui fait partie de la culture cinématographique classique (souvenez-vous de Zorro), sauf qu’ici il prend une dimention quasi-christique: ressuscité des morts, il vient faire règner la paix dans un monde voué au chaos et au péché. (j’extrapole un peu, mais il y a quand même une sorte de morale assez claire: les méchants sont punis, les bons sont sauvés..etc). En tout cas le coup de génie du réalisateur, c’est d’avoir choisi Brandon Lee pour le rôle principal. Il transperce l’écran littéralement, et dégage une sorte d’aura tout à fait inégalable. D’ailleurs ils suffit de comparer avec les suites “the Crow 2”, “the Crow 3”...etc pour constater que ni Vincent Perez ni Mark Dacascos n’arrivent à être crédibles dans ce rôle, même s’ils ont endossé le même costume et le même maquillage. (l’habit ne fait pas le moine, dit-on, ça doit être vrai). Brandon Lee a hérité de son père (Bruce Lee, inutile de le présenter) non seulement une aptitude à mouvoir ses membres avec une agilité surnaturelle (et il faut l’avoir vu dans “Rapid Fire” ou “Dans les Griffes du Dragon Rouge” pour se rendre compte qu’il n’a pas grand chose à envier à son père au niveau arts martiaux), mais aussi une série d’ expressions du visage qui ont quelque chose de purement animal: regard de serpent, sourire de tigre, grimace de colère digne de certains singes hurleurs. Le maquillage de clown qui orne sont visage est en fait assez minimaliste: un fond blanc, deux traits noirs sur les yeux et la bouche, c’est finalement assez proche des “corpsepaints” Black Metal...

Dans l’histoire, avant sa “réincarnation”, Eric Draven était un musicien de Hard-Rock, et lorsqu’on le voit jouer de la guitare électrique sur un toit, il n’a pas l’air trop ridicule, même si elle n’est pas branchée et qu’on entend pourtant un larsen épouvantable. James O’Barr disait qu’il s’était inspiré de Peter Murphy (chanteur du groupe Bauhaus) pour dessiner le personnage de Draven, et cela peut se ressentir parfois dans le film lorsque seul le masque de l’acteur se détache de la pénombre, cela donne un aspect effectivement très batcave. D’ailleurs le terme “corbeaux” était utilisé péjorativement dans les années 80 pour désigner les adeptes de cette première frange de la mouvance Goth. D’une manière générale, on peut dire que la musique tisse une trame à travers tout le film sans que cela soit trop mis en évidence (contrairement à “the Crow 2”, où certains personnages sont interprètés par des vrais Rock-stars comme Iggy Pop ou Ian Dury...), et jamais il ne donne l’impression désagréable d’être un “clip géant”, c’est sans doute ce qui en fait sa force et son intérêt d’un point de vue cinématographique. Il pourrait même être rattaché à un certain courant expressionniste, je pense notamment au “Cabinet du Docteur Caligari”, dont le personnage principal tout de noir vétu a comme une certaine ressemblance avec celui de “The Crow”. Je conclus en rappelant que Brandon Lee est mort durant le tournage, dans des circonstances pas très clairement établies, et cela ne fait sans doute qu’ajouter une dose de mystère, voire de fascination morbide, à la réputation de ce film définitivement culte.




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Message  jol Sam 12 Fév - 20:57

Bon, ben je crois qu'il n'y a pas que les chorniques de disques et les interviews qu'on mettra dans la version papier. Si personne n'y voit d'inconvénient bien sûr.
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Message  Fanny Sam 12 Fév - 21:34

kapten dong : Shocked
je suis scotchée par ton boulot.
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Message  Kaptendonc Dim 6 Mar - 20:07

MoodyGhost a écrit:
je suis scotchée par ton boulot.
Bah non c'est pas vraiment un "boulot", plutôt une distraction du dimanche Mr. Green


D'ailleurs je remets ça aujourd'hui avec 2 (!) films que vous avez peut-être tous vus:

WAYNE'S WORLD
+ WAYNE'S WORLD 2

(paramount productions)
Réalisés par Penelope Spheeris et Stephen Surjik
Produits par Lorne Michaels
Ecrits par Mike Myers, Bonnie & Terry Turner
Avec Mike Myers, Dana Carvey, Rob Lowe, Tia Carrere, Ralph Brown, Christopher Walken...

METAL MOVIES Wayne14zs#METAL MOVIES Wayne22dg

Wayne’s World Wayne's World Wayne's World !!! Voilà quelque chose qui a certainement contribué à donner du metalleux moyen l’image d’un parfait attardé mental, mais personnellement ça ne me dérange pas du tout, je dois même avouer que je suis un grand fan, et je crois qu’il n’y a rien de mieux à faire, quand on n’a pas le moral, que de se repasser les 2 DVD à la file, même si on connaît tous les gags par coeur. Bon, au niveau Metal on n’en est encore qu’aux prémices du genre (le premier film date de 1992, le deuxième de 93) et les groupes qu’on entend (ou qu’on voit) sont plutôt oubliés maintenant (Sweet, Queen, Aerosmith, Cinderella, Soundgarden, Ugly Kid Joe, Alice Cooper, Kiss, Red Hot Chili Peppers... etc), et les noms qu’on voit sur les T-shirts ou les affiches sont ceux de Van Halen, AC/DC, Mötley Crüe, Aerosmith ou Guns’n’Roses, ce qui nous ramène plus d’une décénie en arrière, à cette glorieuse époque où le Hard Rock était un style qui passait même en discothèque. Jeans déchiré aux genoux, chemise à carreaux débraillée, longue chevelure informe, l’accoutrement des personnages est assez caricaturale mais suffisemment réaliste pour nous rappeler de bons souvenirs d’adolescence (enfin si vous êtes de ma génération), et si certaines scènes paraissent un peu ridicules avec du recul (les premiers essais de slam, le headbanging systématique, le sacro-saint backstage-pass et tout ce qui se passe dans les coulisses de concerts...) elle décrivent quand même très bien l’univers musical d’une époque pas complètement révolue. Le langage est également très particulier, avec des expressions comme “cool !”, “cha-wingue !”, “party on !” (traduction: mégateuf !), qui sonnent comme des clins d’oeil pour un public déjà initié à cet univers marginal. En gros l’histoire est simple: Wayne et Garth, deux potes fans de musique ont crée leur propre émission de télé qu’ils diffusent à partir de leur cave sur une chaîne cablée. Ils ne font pas grand chose à part être assis sur un canapé, jouer un riff de gratte en guise de générique, présenter des inventions bizarres (la machine à sucer les cheveux !) et déconner pendant dix minutes. Lorsqu’un producteur aux dents longues réussit à mettre le grappin sur cette émission pour la faire sponsoriser par un éditeur de jeux vidéo et se faire un maximum de fric au passage, les embrouilles commencent, et cela donne droit à toutes sortes de rebondissements désopilants et de situations rocambolesques. Dans le deuxième film c’est un autre producteur (joué par Christopher Walken, toujours aussi classieux) qui embobine la copine de Garth, alors que celui-ci est occupé avec son compère à organiser un festival dans sa ville, suite aux conseils du chanteur des Doors que Wayne a rencontré en rêve. On remarque au passage que les références musicales sont assez bien vues (le mythe de Jim Morrison dans le désert avec l’indien qui tient lieu de messager, les chansons de Jimi Hendrix, Queen, ou Village People reprises en play-back, les annecdotes de l’ex-roadie des Stones et d’Ozzy Osbourne...). D’un point de vue plus cinématographique, on est bluffé par toutes les blagues second degré qui font référence aux westerns, films de karaté, cinéma fantastique, séries TV genre “mission impossible”, spots publicitaires...etc , avec en plus des délires au niveau du son et des mouvement de caméra, et une fin à répétition (le style “Thelma et Louise”), qui placent ces deux films au niveau des meilleurs Woody Allen. On a droit en plus a des séquences live assez instructives (Alice Cooper, Aerosmith...) et l’ambiance des concerts est sensiblement bien retranscrite (on se demande où ils ont trouvé tous ces figurants chevelus), sans parler de l’aspect satirique assez évident (l’ascension d’une chanteuse complètement vampirisée par un producteur sans scruples) qui donne un aperçu carrément cynique du show-business à l’américaine. Il y a aussi des instants d’émotion palpable, comme lorsque Garth va régulièrement baver d’admiration devant une autentique Stratocaster exposée dans la vitrine d’un magasin d’instruments de musique, ou quand avec son pote Wayne ils passent la soirée sur le capot de leur voiture garée à proximité d’un aéroport juste pour ressentir le souffle décoiffant des avions qui atterrissent. Le personnage du roadie qui donne des cours pour remettre en place un pied de micro est assez extraordinaire aussi, mais le meilleur atout du film (le 1 comme le 2) est sans doute la présence de Tia Carrere, actrice, chanteuse, bassiste, d’origine chinoise (et suffisamment charmante pour rendre ma copine jalouse). Même si son rôle est assez “cliché”, elle impose le respect aussi bien par sa voix (genre Pat Benatar pour ceux qui connaissent) que par son allure gentillement rebelle. On en oublie même la présence de Kim Basinger qui, dans le film N°2 joue le rôle d’une nymphomane particulièrement entreprenante avec ce brave Wayne. Sinon, au niveau de l’interprétation, il n’y a rien à redire, Mike Myers est toujours aussi comique et con, Dana Carvey lui donne bien la réplique, et les rôles secondaires sont surprenants et plutôt bien interprétés (le flic, le patron du fast-food, les techniciens de la télé, les groupies, les membres du service d’ordre et toute la faune de hardos qui traîne autour des deux “héros”...). Je ne vais pas passer en détail toutes les scènes “d’anthologie” (comme celle de l’allumage du briquet qui met le feu à la chevelure d’un spectateur au concert d’Aerosmith, ou celle des déguisements et de la poursuite qui finit dans une boîte homo), mais on peut dire qu’il ne se passe pas une minute sans qu’une franche rigolade se déclenche. Evidemment ça ne vole pas très haut comme humour, mais ça a le privilège de rester toujours dans un esprit joyeusement Rock’n’Roll, et puis il n’y a là rien de malsain, on y atteint même souvent ce que ma prof de philo appelait “le rire cosmique”. Cela dit, si sur le cable l’émission “Wayne’s World” existait réellement, je crois que j’y serais complètement accro, sachant que c‘est toujours mille fois mieux que Star Academy, La 1ère Compagnie, et toutes ces merdes qui empoisonnent le paysage audiovisuel contemporain. L’idéal serait bien sûr de créer pour de vrai une émission du style Wayne’s World dans un esprit un peu plus metallique et... bon, stop, ne rêvons pas ! (Enfin si quelqu’un a du fric et du matos, et serait intéressé par un “Dong’s World” il peut toujours me contacter hé hé !)
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Message  Cardinal-Sin Dim 6 Mar - 20:18

he he j'adore aussi les Waynes World, dans un style rapproché y a aussi "Detroit Rock City" film bien poilant qui est passé un peu inaperçu, mais y a une B.O. bien cool aussi et ça finit super bien de quoi avoir le morale également ah ah Smile
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Message  NyKraft Dim 6 Mar - 20:55

Faudrais pas oublier Spinal Tap non plus ! lol Ce film sur la vie de Hard Rocker pastiche , sorte de documentaire bidon sur la vie d'un groupe de Hard Rock est franchement drole ! J'aimerais bien vous en écrire un topo mais ça fais trop longtemps que je l'ai pas vue !
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Message  Cardinal-Sin Dim 6 Mar - 20:59

rha oui Spinal Tap, un de mes 2 films préférés (l'autre c'est "la soupe aux choux Wink ... il est génial ce film, je me suis payé la réédition DVD et ce fut un plaisir de le voir et revoire ce film. J'adore l'humour très british de ce film et y a tellement de niveau de lecture, de détail qu'on ne s'en lasse pas Smile
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Message  Kaptendonc Dim 29 Mai - 19:32

MAXIMUM OVERDRIVE
film écrit et réalisé par Stephen King
produit par Dino De Laurentiis (1986)
avec Emilo Estevez, Laura Harrington
Musique de AC/DC

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Vous voulez voir des calandres de camions pleines de sang, des bagnoles retournées sur le toit, des cadavres désarticulés jonchant les rues, un rouleau-compresseur qui ravage un stade, ou un couteau-électrique qui découpe le bras d’une serveuse de restauroute, alors ce film est pour vous. Si en plus vous êtes des fans d’un célèbre groupe de hard-rock australien, vous risquez vraiment de ne pas vous emmerder durant les 97 minutes que dure ce petit film-catastrophe, imaginé par Stephen King, et dont la bande sonore est constituée d’autant de morceaux d’AC/DC que de bruits de tôle froissée, de moteurs hystériques, de klaxons hurleurs et d’engins déboussolés. Le scénario assez simpliste peut se résumer en une phrase: suite au passage d’une comète squattée par une présence extra-terrestre, toutes les machines fonctionnant ordinairement sur terre deviennent tout à coup “out of control” et aucun être humain n’est plus capable d’intervenir pour stopper leurs dégâts. Cela donne droit évidemment à tous les délires possibles et imaginables: les distributeurs de billets qui indiquent “fuck you” quand on y introduit sa carte bancaire, les horloges qui tournent à l’envers, les arroseurs, tondeuses à gazon, ustensiles ménagers, jouets électriques...etc qui se mettent à marcher tout seuls, les télés qui ne captent plus rien, les pompes à essence qui deviennent folles, les distributeurs automatiques de boissons qui éjectent des centaines de boîtes à toute vitesse, et bien sûr ce n’est là que la partie la moins dangereuse du problème, car au niveau de la circulation routière, ça devient très vite l’hécatombe. Je crois bien qu’on n’a encore jamais vu autant de véhicules démolis pour les besoins d’un film, et l’équipe de tournage a dû vraiment bien s’amuser, car au niveau démolition c’est plutôt spectaculaire. Mais ce qui fait le plus peur, c’est surtout cette idée de domination de la planète par des engins mécaniques, et en ce sens les “supertrucks”, ces énormes camions américains à longues remorques, sont vraiment impressionnants, avec leur allure de brontosaures enragés, lorsqu’ils se mettent tous à converger vers une station-service et prennent en otage les malheureux occupants de cette aire d’autoroute où ils se sont réfugiés. C’est d’ailleurs là que se passe l’essentiel de l’action, dans une ambiance très américaine avec des routiers patibulaires, une auto-stoppeuse assez gironde, et un juke-box qui explose dès les premières mesures d’un riff d’Angus Young. Mais tout le long du film, on a droit quand même à pas mal d’interventions soniques de grande envergure, où l’on reconnaîtra notamment “Hell’s Bells”, “Who made who”, “You shook me all night long”, “Ride on”, qui arrivent toujours à point nommé pour soutenir les rebondissements du récit ou maintenir la tension. L’angoisse monte d’un cran lorsque la nuit tombe, et qu’on voit cet effrayant défilé de camions géants avec leurs phares jaunes braqués comme des yeux cherchant leurs proies. Mais grâce à un plan rusé, les héros arriveront à s’en sortir, on s’en doute depuis le début. Voilà donc un petit divertissement metallique de série B qui en vaut bien un autre, l’invasion des araignées géantes ou le retour des zombies canibales de la planète des vampires, et puis vous savez quoi ? on peut même trouver le DVD à 5€ dans certains hypermarchés selon qu’on arrive à un moment de promo spéciale, bref une aubaine !
Sur ce, je vais aller jeter un coup d’oeil sous le capot de ma voiture, elle fait un bruit bizarre... qu’est-ce que ça peut bien être...??? Aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaarrrrrrrrgh ! affraid
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Message  NyKraft Dim 29 Mai - 21:06

Oui ce film m'a pas trop accroché à part pour ac/cd mais il est à noté que c'est repris d'une nouvelle écrit par le king paru dans le recueilles de nouvelles appellé "Danse macabre" .
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