[M-E 001] Sleep > Dopesmoker
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Sleep
Dopesmoker, 2003
Ma note: 2/6
Sleep avait sorti un Dopesmoker distribué sous le manteau il y a fort longtemps. (Notez le subterfuge du chroniqueur qui a la flemme d'aller chercher la bonne date.) Ce disque a été édité officiellement dans une version légèrement différente sous le nom de Jerusalem. Il y a moins longtemps. Puis, en 2003, voilà une réédition du Dopesmoker original, cette fois parfaitement officielle. Avec un titre live bonus de 9 minutes.
Dopesmoker c'est une chanson qui dure plus d'une heure. Une chanson hypnotique, construite avec une poignée de riffs (assez similaires), qui se répètent, qui se répètent, qui se répètent. Mais pas autant que la batterie et la voix, qui en plus de se répéter se répéter se répéter se répéter, se paient le luxe d'être anodines au possible, même si elles remplissent leur rôle de coloration incantatoire, chamanique, transe-machin-bidule. Les riffs de la poignée de riffs ne sont même pas d'excellents riffs, ce sont des riffs assez quelconques pour ceux qui aiment les riffs de ce style de musique. Ces riffs laissent quand même la place à de petites variations, des petits machins qui peuvent se greffer ici ou là, ou encore là, ou bien plutôt là, là où les riffs laissent la place à ces petites variations. Les petites variations et les riffs font qu'une écoute soutenue des riffs et des petites variations, ainsi que des éléments transe-machin-bidule, entraine l'auditeur dans un drôle de trip cosmique et enfumé ou enfumé et cosmique assez typique des styles enfumés et cosmiques ou cosmiques et enfumés, comme le stoner, le doom parfois, ou toutes ces sortes de choses cosmiques et enfumées cosmiques et enfumées.
Le seul problème c'est qu'une heure c'est vraiment trop chiant. Mais il faut croire que la répétitivitétivité est une vertuevertuevertuetue. Alors j'en ai mis pleinpleinpleinplein dans ma chroniqueniquenique.
Dopesmoker, 2003
Ma note: 2/6
Sleep avait sorti un Dopesmoker distribué sous le manteau il y a fort longtemps. (Notez le subterfuge du chroniqueur qui a la flemme d'aller chercher la bonne date.) Ce disque a été édité officiellement dans une version légèrement différente sous le nom de Jerusalem. Il y a moins longtemps. Puis, en 2003, voilà une réédition du Dopesmoker original, cette fois parfaitement officielle. Avec un titre live bonus de 9 minutes.
Dopesmoker c'est une chanson qui dure plus d'une heure. Une chanson hypnotique, construite avec une poignée de riffs (assez similaires), qui se répètent, qui se répètent, qui se répètent. Mais pas autant que la batterie et la voix, qui en plus de se répéter se répéter se répéter se répéter, se paient le luxe d'être anodines au possible, même si elles remplissent leur rôle de coloration incantatoire, chamanique, transe-machin-bidule. Les riffs de la poignée de riffs ne sont même pas d'excellents riffs, ce sont des riffs assez quelconques pour ceux qui aiment les riffs de ce style de musique. Ces riffs laissent quand même la place à de petites variations, des petits machins qui peuvent se greffer ici ou là, ou encore là, ou bien plutôt là, là où les riffs laissent la place à ces petites variations. Les petites variations et les riffs font qu'une écoute soutenue des riffs et des petites variations, ainsi que des éléments transe-machin-bidule, entraine l'auditeur dans un drôle de trip cosmique et enfumé ou enfumé et cosmique assez typique des styles enfumés et cosmiques ou cosmiques et enfumés, comme le stoner, le doom parfois, ou toutes ces sortes de choses cosmiques et enfumées cosmiques et enfumées.
Le seul problème c'est qu'une heure c'est vraiment trop chiant. Mais il faut croire que la répétitivitétivité est une vertuevertuevertuetue. Alors j'en ai mis pleinpleinpleinplein dans ma chroniqueniquenique.
Dernière édition par le Sam 23 Avr - 19:04, édité 1 fois
Re: [M-E 001] Sleep > Dopesmoker
j'ai aimé, mais pas tant que ça vu que je ne l'ai écouté qu'une seule fois... 3/6
DoomedTo- Invité
Re: [M-E 001] Sleep > Dopesmoker
Marrante cette chronique Jol, tu te lâches enfin ?
Cela dit j'avais acheté l'album dans sa version "Jerusalem" et je m'en suis très vite lassé, pas tellement à cause de la fameuse répétitivité que tu décris, mais simplement parce que son écoute est finalement assez peu agréable: manque de constance dans le rythme, son dégueulasse, lourdeur systématiquement exagérée, barage en couilles sur la fin... etc. Et puis j'ai l'impression qu'il n'est pas difficile d'en faire autant, pour peu qu'on sache règler astucieusement une pédale fuzz et qu'on ne réchigne pas à fumer les branches et les graines avec le fond du bocal.
Cela dit j'avais acheté l'album dans sa version "Jerusalem" et je m'en suis très vite lassé, pas tellement à cause de la fameuse répétitivité que tu décris, mais simplement parce que son écoute est finalement assez peu agréable: manque de constance dans le rythme, son dégueulasse, lourdeur systématiquement exagérée, barage en couilles sur la fin... etc. Et puis j'ai l'impression qu'il n'est pas difficile d'en faire autant, pour peu qu'on sache règler astucieusement une pédale fuzz et qu'on ne réchigne pas à fumer les branches et les graines avec le fond du bocal.
Kaptendonc- Diplomé
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Date d'inscription : 17/09/2004
Re: [M-E 001] Sleep > Dopesmoker
kapten Dong a écrit:Marrante cette chronique Jol, tu te lâches enfin ?
hé hé ouais...
Je ne sais pas si je vais me lâcher souvent... mais ça va encore arrivée c'est sûr!
Re: [M-E 001] Sleep > Dopesmoker
Ouais
Assez d'accord dans le fond, que cet album soit assez casse-couilles à écouter (je m'endors généralement au milieu de la deuxième partie pour me réveiller là où ça part en couilles avec les solos de façon jouissive, sur le 4 je crois... avant de me rendormir de plus belle sur la fin)
Il n'est reste pas moins à mon goût, une réf absolu en terme de son et d'extrêmisme musical, et je sais pertinemment qu'il y a neuf chances sur dix pour que je trouve ce disque ultime une fois que j'aurais réussi à le faire décuver, que je serai revenu dessus de temps à autre, et je pense qu'il faudra encore deux à trois ans (conséquemment, dans mon crâne, à ranger au côté du premier Mindrot et du Enemy de Neurosis - j'ai pas dit qu'il y avait un rapport musical entre les trois...)
Assez d'accord dans le fond, que cet album soit assez casse-couilles à écouter (je m'endors généralement au milieu de la deuxième partie pour me réveiller là où ça part en couilles avec les solos de façon jouissive, sur le 4 je crois... avant de me rendormir de plus belle sur la fin)
Il n'est reste pas moins à mon goût, une réf absolu en terme de son et d'extrêmisme musical, et je sais pertinemment qu'il y a neuf chances sur dix pour que je trouve ce disque ultime une fois que j'aurais réussi à le faire décuver, que je serai revenu dessus de temps à autre, et je pense qu'il faudra encore deux à trois ans (conséquemment, dans mon crâne, à ranger au côté du premier Mindrot et du Enemy de Neurosis - j'ai pas dit qu'il y avait un rapport musical entre les trois...)
Møjo- Novice
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