[P-B 002] Wolfmother > Wolfmother
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WOLFMOTHER
“Wolfmother”
Modular/ Universal 2006
www.wolfmother.com
“LA NOUVELLE BOMBE ROCK VENUE D’AUSTRALIE”, c’est écrit sur des étiquettes d’un mètre de long au-dessus des présentoirs de certains disquaires, ou dans de larges encarts verticaux en marges des pages de magazines, avec des instructions pour avoir les sonneries de 2 morceaux sur son mobile, voilà qui tendrait à prouver que le service marketing n’y est pas allé avec le dos de la cuiller pour Wolfmother. C’est sûr qu’actuellement quand un jeune trio se la joue seventies jusqu’au bout des cheveux, et qu’en plus il débarque tout droit du pays des kangourous et des koalas, il a de fortes chances de ne pas galérer longtemps avant d’être signé par une major et de sortir un premier album en grandes pompes, alors que même pas 3 mois auparavant personne ne connaissait encore l’existence de ce groupe. Et je ne suis pas loin d’ajouter que dans 3 mois on n’en parlera sûrement plus, tant l’idée que je fait de Wolfmother et de son album éponyme s’entoure de sérieux doutes quant à l’existence de réelles qualités, une fois dépouillé de tout les artifices qui en mettent plein la vue: enregistré à Los Angeles dans les studios Cherokee (Pink Floyd “The Wall”) et Sound City (Kyuss, Nirvana...), avec le producteur Dave Sardy (Oasis, Dandy Warhols), l’album est doté d’un artwork signé Frank Frazetta (Nazareth, Molly Hatchet, Manowar, Malmsteen...), autant dire que ça fait un peu beaucoup de bonnes références pour un disque de débutants. Evidemment on ne peut nier qu’il y a une démarche sincère au départ et quelques bonnes idées qui émergent à travers ces 12 morceaux, mais ce qui m’énerve c’est que cette musique ne fonctionne que par un phénomène de “renvois en bas de page” (oui, comme dans ces bouquins où il y a plein d’astérisques ou de petits numéros qui vous incitent à lire des notations à la fin du volume ou au bas des pages) en l’occurrence ici des renvois évidents à tout plein de petites choses qu’on a déjà entendu ici et là, chez Black Sabbath, Led Zeppelin, GrandFunkRailroad, King Crimson, Les Doors, et d’une manière générale à un univers sonore tellement typé seventies qu’on dirait presque avoir affaire ici à des vieilles bandes enregistrées par un groupe de l’époque et remastérisées avec la technologie d’aujourd’hui. Un peu comme ces antiquaires qui vendent des faux vieux meubles, avec des trous de vers imités à la perceuse, on a l’impression d’une arnaque, d’autant plus qu’on ne peut pas franchement dire que d’un point de vue émotionnel, ou même technique, ce qu’on entend sur cet album soit franchement plus fort que ce qui se faisait trente ans auparavant (écoutez un peu Cactus, Mountain, Quicksilver Messenger Service, Traffic, Badfinger, Spirit, Free, ou même les Who et les Pretty Things, vous constaterez vite la différence), ajoutons à cela que la voix d’Andrew Stockdale est aussi insupportable que les riffs sont pauvres, et que les passages prog à l’orgue sont vraiment plus ennuyeux que vraiment utiles, et vous pourrez vous demander alors d’où vient tout ce ramdam autour de Wolfmother, question que je me posais aussi à propos de groupes comme At the Drive-In, The White Stripes ou Mars Volta, mais tout ça c’est encore une histoire de Rock-business dont je n’ai finalement pas grand chose à battre. Il y a d’autres groupes qui ont bien mieux réussi à assimiler les seventies pour en faire quelque chose d’intéressant, comme Lords of Altamont, Mother Superior, ou Glyder dont je parlais il n’y a pas si longtemps. Et sinon dans la série “Rock des antipodes”, on peut toujours écouter les Datsuns, qui eux viennent de Nouvelle Zélande, ils avaient sorti une paire d’albums furieusement rock’n’roll il y a deux ou trois ans, mais apparemment tout le monde les a déjà oubliés, tant pis, c'est la vie...
“Wolfmother”
Modular/ Universal 2006
www.wolfmother.com
“LA NOUVELLE BOMBE ROCK VENUE D’AUSTRALIE”, c’est écrit sur des étiquettes d’un mètre de long au-dessus des présentoirs de certains disquaires, ou dans de larges encarts verticaux en marges des pages de magazines, avec des instructions pour avoir les sonneries de 2 morceaux sur son mobile, voilà qui tendrait à prouver que le service marketing n’y est pas allé avec le dos de la cuiller pour Wolfmother. C’est sûr qu’actuellement quand un jeune trio se la joue seventies jusqu’au bout des cheveux, et qu’en plus il débarque tout droit du pays des kangourous et des koalas, il a de fortes chances de ne pas galérer longtemps avant d’être signé par une major et de sortir un premier album en grandes pompes, alors que même pas 3 mois auparavant personne ne connaissait encore l’existence de ce groupe. Et je ne suis pas loin d’ajouter que dans 3 mois on n’en parlera sûrement plus, tant l’idée que je fait de Wolfmother et de son album éponyme s’entoure de sérieux doutes quant à l’existence de réelles qualités, une fois dépouillé de tout les artifices qui en mettent plein la vue: enregistré à Los Angeles dans les studios Cherokee (Pink Floyd “The Wall”) et Sound City (Kyuss, Nirvana...), avec le producteur Dave Sardy (Oasis, Dandy Warhols), l’album est doté d’un artwork signé Frank Frazetta (Nazareth, Molly Hatchet, Manowar, Malmsteen...), autant dire que ça fait un peu beaucoup de bonnes références pour un disque de débutants. Evidemment on ne peut nier qu’il y a une démarche sincère au départ et quelques bonnes idées qui émergent à travers ces 12 morceaux, mais ce qui m’énerve c’est que cette musique ne fonctionne que par un phénomène de “renvois en bas de page” (oui, comme dans ces bouquins où il y a plein d’astérisques ou de petits numéros qui vous incitent à lire des notations à la fin du volume ou au bas des pages) en l’occurrence ici des renvois évidents à tout plein de petites choses qu’on a déjà entendu ici et là, chez Black Sabbath, Led Zeppelin, GrandFunkRailroad, King Crimson, Les Doors, et d’une manière générale à un univers sonore tellement typé seventies qu’on dirait presque avoir affaire ici à des vieilles bandes enregistrées par un groupe de l’époque et remastérisées avec la technologie d’aujourd’hui. Un peu comme ces antiquaires qui vendent des faux vieux meubles, avec des trous de vers imités à la perceuse, on a l’impression d’une arnaque, d’autant plus qu’on ne peut pas franchement dire que d’un point de vue émotionnel, ou même technique, ce qu’on entend sur cet album soit franchement plus fort que ce qui se faisait trente ans auparavant (écoutez un peu Cactus, Mountain, Quicksilver Messenger Service, Traffic, Badfinger, Spirit, Free, ou même les Who et les Pretty Things, vous constaterez vite la différence), ajoutons à cela que la voix d’Andrew Stockdale est aussi insupportable que les riffs sont pauvres, et que les passages prog à l’orgue sont vraiment plus ennuyeux que vraiment utiles, et vous pourrez vous demander alors d’où vient tout ce ramdam autour de Wolfmother, question que je me posais aussi à propos de groupes comme At the Drive-In, The White Stripes ou Mars Volta, mais tout ça c’est encore une histoire de Rock-business dont je n’ai finalement pas grand chose à battre. Il y a d’autres groupes qui ont bien mieux réussi à assimiler les seventies pour en faire quelque chose d’intéressant, comme Lords of Altamont, Mother Superior, ou Glyder dont je parlais il n’y a pas si longtemps. Et sinon dans la série “Rock des antipodes”, on peut toujours écouter les Datsuns, qui eux viennent de Nouvelle Zélande, ils avaient sorti une paire d’albums furieusement rock’n’roll il y a deux ou trois ans, mais apparemment tout le monde les a déjà oubliés, tant pis, c'est la vie...
Kaptendonc- Diplomé
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Localisation : partout
Date d'inscription : 17/09/2004
Re: [P-B 002] Wolfmother > Wolfmother
on m'a prêté ce disque, bonnard mais c'est vrai qu'il ne m'a pas boulversifier... je sais même plus où je l'ai rangé
Cardinal-Sin- Elève
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Date d'inscription : 04/01/2005
Re: [P-B 002] Wolfmother > Wolfmother
effectivement, on en fait tout un fromage pour pas grand chose... c'est vrai que c'est assez agréable à écouter, faut le reconnaître, mais... bon, bah, bof, quoi...
(m'en vais retourner écouter un p'tit IRON CLAW, moi... ...)
(m'en vais retourner écouter un p'tit IRON CLAW, moi... ...)
maarnaden- Elève
- Nombre de messages : 393
Localisation : Strasbourg
Date d'inscription : 04/08/2004
Re: [P-B 002] Wolfmother > Wolfmother
allez, deux liens vers des vidéos de Wolfmother...
https://www.youtube.com/watch?v=ZajUzLY--iQ
https://www.youtube.com/watch?v=SKAfxzfGqEw
... histoire de se faire une petite idée
https://www.youtube.com/watch?v=ZajUzLY--iQ
https://www.youtube.com/watch?v=SKAfxzfGqEw
... histoire de se faire une petite idée
maarnaden- Elève
- Nombre de messages : 393
Localisation : Strasbourg
Date d'inscription : 04/08/2004
Re: [P-B 002] Wolfmother > Wolfmother
Ouais enfin c'est ce que je disais dans la chronique: du très bon "faux-vieux" (imitation Woodstock pour la 1ère vidéo, noir-et-blanc rétro pour la 2ème), le concept fonctionne mais au niveau de la créativité ça ne va pas bien loin. Même les clips de Celine Dion sont plus artistiquement intéressants (au niveau visuel j'veux dire, hein )
Kaptendonc- Diplomé
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Date d'inscription : 17/09/2004
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